Ainsi est parti un géant du monde de l’hypnose, de la psychothérapie et de la science, comme il a vécu : en souriant et entouré de livres, ceux qui l’ont inspiré et ceux qu’il a lui-même écrits. Je remercie cette revue de consacrer une partie de ce numéro à cet hommage et tout particulièrement Julien Betbèze pour m’avoir invité à y participer. Depuis son appel, j’ai réactivé tous les échanges que j’ai eus avec Ernest Rossi – Ernie – depuis 2003. Porter ce nouveau regard m’a fait prendre encore plus conscience de sa présence dans mon expérience professionnelle et par certains côtés dans ma vie personnelle. Ces quelques lignes me permettront de partager avec vous quelques-uns de ces moments émotionnels forts, quelques-uns de ses concepts essentiels et quelques-unes des applications cliniques que son travail a rendu possibles. Seulement une partie car, comme Kathryn Rossi me l’a écrit : « Ernie était un génie et un géant avec beaucoup beaucoup de lumières. » Nous nous contenterons de capter une partie de cette lumière.
UNE RENCONTRE « NUMINEUSE »
En 2003, je pratique l’hypnose au quotidien avec mes patients depuis quinze ans avec beaucoup de satisfaction, même si je reste confronté à certaines limites. Parmi celles-ci, la créativité permanente et parfois stressante que doit avoir le thérapeute, le poids du résultat que je porte surtout lorsque je laisse le patient adopter une position un peu trop passive, la difficulté de contrôler le processus, la compréhension de ce processus, le socle tellement vague des « ressources inconscientes », la difficulté à intégrer la place du corps tant la conception de l’hypnose reste mentale et psychologique... Malgré tout, « ça marche » assez bien et je n’attends plus vraiment de révolution. La seule vraie révolution de ma carrière de psychiatre a été cette matinée de septembre 1986 lors de ma première formation avec Jacques-Antoine Malarewicz et Jean Godin. Et pourtant...
En 2001, à la fin du 2e Congrès Hypnose et Douleur à Saint-Malo, Robert Rinchart, directeur des éditions Satas, souhaite m’offrir un livre et m’invite à le choisir parmi les centaines qu’il propose sur son stand. Mes regards se portent sur plusieurs auteurs, j’hésite puis je lui propose de choisir pour moi. Robert met alors dans mes mains ce livre de Rossi qu’il vient de publier, Du symptôme à la lumière. Je connaissais un peu Rossi sans l’avoir jamais rencontré mais sa contribution aux Collected Papers, sa présence auprès d’Erickson pendant les dernières années de sa vie font partie de la grande histoire de l’hypnose ericksonienne. J’avais lu Psychobiologie de la guérison avec un intérêt un peu distant. Quand j’ai commencé à lire ce livre cadeau quelques mois plus tard mon intérêt s’est rapidement éveillé. En effet, dans la première partie Rossi y présente une moisson incroyable de concepts scientifiques traitant du génome, de la conscience, des catastrophes, du chaos et des attracteurs étranges, de la nature humaine, du cycle de vie, et même quelques incursions dans le monde quantique ! Autant de concepts que j’explorais de mon côté, réunis ici dans moins de 200 pages denses, ardues et exaltantes. J’ai continué simplement pour arriver enfin à la deuxième partie : « la pratique hypnotique ».
Et ici, changement complet de décor, tout devient simple, cohérent et lumineux. Ceci dit, une lecture ne suffit pas pour intégrer une nouvelle pratique hypnotique et le contenu de ce livre risquait fort de tomber gentiment dans l’oubli, lorsqu’une deuxième chance se présente grâce à un atelier annoncé à Cannes en septembre 2002. Pour être honnête, je n’attends pas grand-chose de cet atelier, peut-être quelques idées techniques, le fait de rencontrer Rossi au moins une fois et surtout quelques jours au soleil du Midi. Nous sommes quatre Rennais à y participer et nous avons même prévu de reprendre l’avion le dimanche matin alors que l’atelier se termine le dimanche soir. Les choses ne se sont pas du tout passées comme prévu et, trois jours plus tard, ce qui devait être un énième atelier parmi les autres était devenu une des expériences les plus intenses de ma vie professionnelle. Tellement puissante que le départ ce dimanche matin a été un terrible déchirement. Que s’est-il passé ? Quelques mois auparavant Rossi a été victime d’un accident vasculaire cérébral sévère compromettant même l’atelier. Il gardait des séquelles très présentes à titre de rires et pleurs spasmodiques, de difficultés phonatoires temporaires, de perte de certains mots et de troubles de la marche. Mais malgré tout, une vivacité d’esprit et une incroyable lumière dans son regard.
Après la première partie, très scientifique, il a ouvert le chapitre clinique et la lumière de son regard a semblé nous illuminer. Tout particulièrement lorsqu’il a exposé puis fait une première démonstration du « processus créatif en 4 étapes », fer de lance de sa pratique clinique. Préparation et focalisation, incubation et tension, illumination, puis enfin intégration du changement. Un processus hypnotique avec de multiples niveaux dissociatifs dans l’esprit et le corps, une focalisation extrêmement intense sur le problème à résoudre qui doit être soutenu et accompagné par le thérapeute jusqu’à ce que... quelque chose de nouveau émerge. Toujours le même processus créatif général mais un processus différent à chaque séance.
Toujours cette même position corporelle si connue aujourd’hui puisque sa technique est habituellement appelée « les mains de Rossi ». Un cadre très cohérent pour permettre l’émergence, plus ou moins consciente, d’un changement totalement imprévisible. D’autant plus imprévisible que le thérapeute peut même inviter son patient à « travailler » sur une difficulté complètement secrète. Une merveille ! Rossi nous explique que ces changements seront autant psychologiques que physiques, corporels, dans le cerveau, les circuits neuronaux, les nouvelles connections générées là, en direct, pendant ces quelques minutes qui se prolongeront bien au-delà de la séance. Ces changements peuvent même modifier le génome selon les conceptions toutes nouvelles de l’épigénétique. Chacune de ces séances peut potentiellement créer un vrai choc interne pour le patient, au plus profond de sa structure psychique et physiologique – un mind-body thérapie –, déjà décrit par James Braid qui, dès 1855, considérait l’hypnose comme un processus « psycho-physiologique ». Tout changement en thérapie, comme ceux que chacun de nous vit dans son processus évolutif, est le résultat d’une modification dans nos idées, émotions, projets, et en même temps dans notre corps de manière visible ou cachée dans nos circuits neuronaux ou l’expression de nos gènes, le tout se transformant en action. Côté expérience, je ne me souviens que de la première transe de groupe. Les mains en position active, dissocier la droite de la gauche et connecter l’une avec un des meilleurs moments de la vie, l’autre avec les solutions que ce meilleur moment peut initier.
« J’ai 17 ans, des expériences nouvelles et intenses et une grand-mère très affectueuse qui décède soudainement. Elle est restée dans ma vie comme un ange gardien, mais depuis des années sa tombe penche de plus en plus. Chaque fois que je la vois, je suis très peiné de ce manque d’attention mais aucun consensus familial ne se dégage pour la redresser ni surtout pour le financement. Soudain vient l‘idée que je pourrais décider de m’en occuper, à mes frais et sans l’accord de la famille. Cette image du monument tout droit est celle qui m’accompagne au sortir de cette transe. Pendant les deux jours suivants, dans l’atelier, cette image a largement eu le temps de s’estomper, de s’enfouir parmi tout ce qui était nouveau. Pourtant en rentrant à Rennes, elle est revenue avec force et le processus de changement a continué son action. Quelques semaines plus tard, le monument avait retrouvé sa dignité et personne n’a jamais contesté cette rénovation. »
J’ai gardé une mémoire très claire de ce processus né là, pendant ces minutes de transe, et qui s’est poursuivi jusqu’au changement dans la réalité. Et c’est bien ce qui se passe avec nombre des patients. Il y a bien une difficulté « officielle » mais, en permettant à la conscience de s’occuper de ce qui est – à ce moment-là – le plus important, le processus, l’énergie disponibles vont très souvent s’orienter là où un changement immédiat est possible, changement tout à fait imprévisible quelques minutes plus tôt. Se produit alors un nouveau processus plus global d’apaisement, d’harmonisation du monde intérieur qui libère des expériences oubliées, des ressources négligées, des rêves abandonnés... une nouvelle étape du cycle de vie. Je n’ai compris que plus tard que ces trois jours avaient été une expérience « numineuse », concept transmis par Rossi. Une expérience numineuse est par nature imprévisible, elle crée un changement global, durable qui restera comme un socle pour une nouvelle phase de vie et pouvant servir de référence, de ressource, lors de difficultés de croissance ou d’adaptation. Ces expériences numineuses sont rares et précieuses. Ma première matinée dans le monde de l’hypnose en fut une. Cependant les suites immédiates de cette expérience numineuse ne sont pas toujours simples et une phase chaotique est très habituelle, le temps que de nouveaux repères et une nouvelle stabilité s’installent.
LE TEMPS DU CHAOS
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UNE RENCONTRE « NUMINEUSE »
En 2003, je pratique l’hypnose au quotidien avec mes patients depuis quinze ans avec beaucoup de satisfaction, même si je reste confronté à certaines limites. Parmi celles-ci, la créativité permanente et parfois stressante que doit avoir le thérapeute, le poids du résultat que je porte surtout lorsque je laisse le patient adopter une position un peu trop passive, la difficulté de contrôler le processus, la compréhension de ce processus, le socle tellement vague des « ressources inconscientes », la difficulté à intégrer la place du corps tant la conception de l’hypnose reste mentale et psychologique... Malgré tout, « ça marche » assez bien et je n’attends plus vraiment de révolution. La seule vraie révolution de ma carrière de psychiatre a été cette matinée de septembre 1986 lors de ma première formation avec Jacques-Antoine Malarewicz et Jean Godin. Et pourtant...
En 2001, à la fin du 2e Congrès Hypnose et Douleur à Saint-Malo, Robert Rinchart, directeur des éditions Satas, souhaite m’offrir un livre et m’invite à le choisir parmi les centaines qu’il propose sur son stand. Mes regards se portent sur plusieurs auteurs, j’hésite puis je lui propose de choisir pour moi. Robert met alors dans mes mains ce livre de Rossi qu’il vient de publier, Du symptôme à la lumière. Je connaissais un peu Rossi sans l’avoir jamais rencontré mais sa contribution aux Collected Papers, sa présence auprès d’Erickson pendant les dernières années de sa vie font partie de la grande histoire de l’hypnose ericksonienne. J’avais lu Psychobiologie de la guérison avec un intérêt un peu distant. Quand j’ai commencé à lire ce livre cadeau quelques mois plus tard mon intérêt s’est rapidement éveillé. En effet, dans la première partie Rossi y présente une moisson incroyable de concepts scientifiques traitant du génome, de la conscience, des catastrophes, du chaos et des attracteurs étranges, de la nature humaine, du cycle de vie, et même quelques incursions dans le monde quantique ! Autant de concepts que j’explorais de mon côté, réunis ici dans moins de 200 pages denses, ardues et exaltantes. J’ai continué simplement pour arriver enfin à la deuxième partie : « la pratique hypnotique ».
Et ici, changement complet de décor, tout devient simple, cohérent et lumineux. Ceci dit, une lecture ne suffit pas pour intégrer une nouvelle pratique hypnotique et le contenu de ce livre risquait fort de tomber gentiment dans l’oubli, lorsqu’une deuxième chance se présente grâce à un atelier annoncé à Cannes en septembre 2002. Pour être honnête, je n’attends pas grand-chose de cet atelier, peut-être quelques idées techniques, le fait de rencontrer Rossi au moins une fois et surtout quelques jours au soleil du Midi. Nous sommes quatre Rennais à y participer et nous avons même prévu de reprendre l’avion le dimanche matin alors que l’atelier se termine le dimanche soir. Les choses ne se sont pas du tout passées comme prévu et, trois jours plus tard, ce qui devait être un énième atelier parmi les autres était devenu une des expériences les plus intenses de ma vie professionnelle. Tellement puissante que le départ ce dimanche matin a été un terrible déchirement. Que s’est-il passé ? Quelques mois auparavant Rossi a été victime d’un accident vasculaire cérébral sévère compromettant même l’atelier. Il gardait des séquelles très présentes à titre de rires et pleurs spasmodiques, de difficultés phonatoires temporaires, de perte de certains mots et de troubles de la marche. Mais malgré tout, une vivacité d’esprit et une incroyable lumière dans son regard.
Après la première partie, très scientifique, il a ouvert le chapitre clinique et la lumière de son regard a semblé nous illuminer. Tout particulièrement lorsqu’il a exposé puis fait une première démonstration du « processus créatif en 4 étapes », fer de lance de sa pratique clinique. Préparation et focalisation, incubation et tension, illumination, puis enfin intégration du changement. Un processus hypnotique avec de multiples niveaux dissociatifs dans l’esprit et le corps, une focalisation extrêmement intense sur le problème à résoudre qui doit être soutenu et accompagné par le thérapeute jusqu’à ce que... quelque chose de nouveau émerge. Toujours le même processus créatif général mais un processus différent à chaque séance.
Toujours cette même position corporelle si connue aujourd’hui puisque sa technique est habituellement appelée « les mains de Rossi ». Un cadre très cohérent pour permettre l’émergence, plus ou moins consciente, d’un changement totalement imprévisible. D’autant plus imprévisible que le thérapeute peut même inviter son patient à « travailler » sur une difficulté complètement secrète. Une merveille ! Rossi nous explique que ces changements seront autant psychologiques que physiques, corporels, dans le cerveau, les circuits neuronaux, les nouvelles connections générées là, en direct, pendant ces quelques minutes qui se prolongeront bien au-delà de la séance. Ces changements peuvent même modifier le génome selon les conceptions toutes nouvelles de l’épigénétique. Chacune de ces séances peut potentiellement créer un vrai choc interne pour le patient, au plus profond de sa structure psychique et physiologique – un mind-body thérapie –, déjà décrit par James Braid qui, dès 1855, considérait l’hypnose comme un processus « psycho-physiologique ». Tout changement en thérapie, comme ceux que chacun de nous vit dans son processus évolutif, est le résultat d’une modification dans nos idées, émotions, projets, et en même temps dans notre corps de manière visible ou cachée dans nos circuits neuronaux ou l’expression de nos gènes, le tout se transformant en action. Côté expérience, je ne me souviens que de la première transe de groupe. Les mains en position active, dissocier la droite de la gauche et connecter l’une avec un des meilleurs moments de la vie, l’autre avec les solutions que ce meilleur moment peut initier.
« J’ai 17 ans, des expériences nouvelles et intenses et une grand-mère très affectueuse qui décède soudainement. Elle est restée dans ma vie comme un ange gardien, mais depuis des années sa tombe penche de plus en plus. Chaque fois que je la vois, je suis très peiné de ce manque d’attention mais aucun consensus familial ne se dégage pour la redresser ni surtout pour le financement. Soudain vient l‘idée que je pourrais décider de m’en occuper, à mes frais et sans l’accord de la famille. Cette image du monument tout droit est celle qui m’accompagne au sortir de cette transe. Pendant les deux jours suivants, dans l’atelier, cette image a largement eu le temps de s’estomper, de s’enfouir parmi tout ce qui était nouveau. Pourtant en rentrant à Rennes, elle est revenue avec force et le processus de changement a continué son action. Quelques semaines plus tard, le monument avait retrouvé sa dignité et personne n’a jamais contesté cette rénovation. »
J’ai gardé une mémoire très claire de ce processus né là, pendant ces minutes de transe, et qui s’est poursuivi jusqu’au changement dans la réalité. Et c’est bien ce qui se passe avec nombre des patients. Il y a bien une difficulté « officielle » mais, en permettant à la conscience de s’occuper de ce qui est – à ce moment-là – le plus important, le processus, l’énergie disponibles vont très souvent s’orienter là où un changement immédiat est possible, changement tout à fait imprévisible quelques minutes plus tôt. Se produit alors un nouveau processus plus global d’apaisement, d’harmonisation du monde intérieur qui libère des expériences oubliées, des ressources négligées, des rêves abandonnés... une nouvelle étape du cycle de vie. Je n’ai compris que plus tard que ces trois jours avaient été une expérience « numineuse », concept transmis par Rossi. Une expérience numineuse est par nature imprévisible, elle crée un changement global, durable qui restera comme un socle pour une nouvelle phase de vie et pouvant servir de référence, de ressource, lors de difficultés de croissance ou d’adaptation. Ces expériences numineuses sont rares et précieuses. Ma première matinée dans le monde de l’hypnose en fut une. Cependant les suites immédiates de cette expérience numineuse ne sont pas toujours simples et une phase chaotique est très habituelle, le temps que de nouveaux repères et une nouvelle stabilité s’installent.
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Dr Claude VIROT
Psychiatre, directeur de l’Institut Emergences créé en 2001. Formé en 1986, il crée l’Institut Milton H. Erickson de Rennes-Bretagne en 1994. Il est président de la Confédération francophone d’Hypnose et Thérapies brèves, membre du bureau de la Société européenne d’Hypnose et de la Société internationale d’Hypnose dont il est devenu le président en 2015. En 2009, il reçoit le prix Jay Haley Early Career de l’ISH et le prix The Distinguished Lifetime Achievement Award à l’Institut Milton H. Erickson de Californie.
Psychiatre, directeur de l’Institut Emergences créé en 2001. Formé en 1986, il crée l’Institut Milton H. Erickson de Rennes-Bretagne en 1994. Il est président de la Confédération francophone d’Hypnose et Thérapies brèves, membre du bureau de la Société européenne d’Hypnose et de la Société internationale d’Hypnose dont il est devenu le président en 2015. En 2009, il reçoit le prix Jay Haley Early Career de l’ISH et le prix The Distinguished Lifetime Achievement Award à l’Institut Milton H. Erickson de Californie.
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Février Mars Avril 2021
Dossier : Les techniques de Rossi
Edito : Ernest L. Rossi, celui qui savait poser les questions à Milton Erickson. Julien Betbèze, rédacteur en chef
- Papa, maman, le psy et moi. Comprendre le travail transgénérationnel. Bogdan Pavlovici nous invite avec humour à une séance de thérapie familiale
Peur du vide. Quatre situations cliniques. Nathalie Koralnik utilise l’approche de Palo Alto et nous donne des stratégies précises pour affronter la peur du vide.
La poésie, une alliée hypnotique. Pour se séparer de ce qui nous fait souffrir. Nicolas d’Inca
Espace Douleur Douceur
Edito : Douleur ou souffrance ? Gérard Ostermann
L’attente, une infusion dans le temps : Isabelle Devouge et Marc Galy
- Soulager la douleur en réparant le passé. Philippe Rayet fait le récit d’une histoire clinique mettant en scène la puissance de l’imagination active
- Quand tout bascule. Luc Evers, passé brutalement du statut de thérapeute à celui de patient témoigne de son expérience et de son utilisation de l’autohypnose avant, pendant et après son opération
Dossier : hommage à Ernest Rossi
Un chercheur en action. Dominique Megglé
Un génie avec beaucoup de lumières. Claude Virot
L’art de l’induction de transe et de l’accompagnement dans le processus hypnotique par le questionnement. Wilfrid Martineau
Rubriques
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité. « Illumination ». Stefano Colombo
- Les champs du possible. Je ne parle plus l’hypnose. Les troubles du comportement alimentaire et les mots. Adrian Chaboche
Culture monde. Expérience visionnaire d’un soufi. Sylvie Le Pelletier
Les grands entretiens. Mark P. Jensen, soulager les patients de leurs douleurs chroniques. Par Gérard Fitoussi
Livres en bouche
Février Mars Avril 2021
Dossier : Les techniques de Rossi
Edito : Ernest L. Rossi, celui qui savait poser les questions à Milton Erickson. Julien Betbèze, rédacteur en chef
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Peur du vide. Quatre situations cliniques. Nathalie Koralnik utilise l’approche de Palo Alto et nous donne des stratégies précises pour affronter la peur du vide.
La poésie, une alliée hypnotique. Pour se séparer de ce qui nous fait souffrir. Nicolas d’Inca
Espace Douleur Douceur
Edito : Douleur ou souffrance ? Gérard Ostermann
L’attente, une infusion dans le temps : Isabelle Devouge et Marc Galy
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Dossier : hommage à Ernest Rossi
Un chercheur en action. Dominique Megglé
Un génie avec beaucoup de lumières. Claude Virot
L’art de l’induction de transe et de l’accompagnement dans le processus hypnotique par le questionnement. Wilfrid Martineau
Rubriques
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité. « Illumination ». Stefano Colombo
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Culture monde. Expérience visionnaire d’un soufi. Sylvie Le Pelletier
Les grands entretiens. Mark P. Jensen, soulager les patients de leurs douleurs chroniques. Par Gérard Fitoussi
Livres en bouche