Depuis l’aube de l’humanité, le soin nous accompagne. Sa perception par le patient, le ressenti, sont empreints de son rapport à la science, la technologie. Qu’en est-il de la relation ?
Entre la science et l'art
Dans un monde de plus en plus technique, et sous la pression de la rentabilité immédiate, autant le soignant que le soigné s’exposent et exposent leur vulnérabilité. Quelles places pour la compassion, l’empathie, l’humanité ? Quelles postures pour le soignant ? Quels apports de l’hypnose
dans la relation de soin ? Stimulantes questions pour le Symposium de l’Institut Milton H. Erickson Paris Ile-de-France qui a eu lieu à Paris le samedi 6 décembre 2014.
Stimulantes questions qui m’invitent à nous pencher sur quelques évolutions majeures concomitantes à l’évolution du soin en France.
Un paradoxe
« Réhumaniser le soin », un thème qui semble provocateur en soi et qui pourtant attire l’intérêt à l’heure où la relation est chahutée par les techniques d’analyse et d’imagerie médicales, les outils d’évaluation autant que par les technologies du numérique. Ici et là, les titres fusent et cohabitent la « réhumanisation de l’humanitaire » et « des robots plus humains ».
Présupposerions-nous qu’il est un manque d’humain dans le soin ?
Mais qu’est-ce que le soin ? Dans ses différentes acceptions, le soin peut signifier « souci, préoccupation, relatif à un objet, une personne », mais également « attachement de l’esprit, de la pensée pour quelque chose » autant qu’« intérêt et attention que l’on a pour quelqu’un ».
Il est aussi « effort, mal que l’on se donne pour aboutir ». En d’autres termes, le soin peut se définir comme une attention portée à l’autre, à son bien-être, à sa santé, ou encore comme acte visant à entretenir, à préserver ou à améliorer cet autre. Soin infirmier, il est considéré comme regroupant l’ensemble des actes prodigués à des individus qui en ont besoin, sans distinction d’âge, de sexe ni d’origine, il désigne une pratique et une posture morale. Le soin porte déjà en lui l’humain. Paradoxe à première vue, donc ! Alors, mettre plus d’humain dans l’humain ? L’humain se serait-il égaré de l’humain ?
Aussi, qu'est-ce que humaniser ? Et qui plus est, réhumaniser ?
Est-ce donner la forme, la nature humaine à un être, une chose, un objet ? Est-ce apporter du bien-être d’humain à humain ?
Est-ce rendre plus humain ? Est-ce devenir plus doux, plus compréhensif, plus compatissant ? L’humain a cherché à soigner les autres humains depuis le fond des âges… A soigner, à soulager, à guérir... Abordons quelques pans, quelques traces de l’histoire du soin depuis, simplement, le début du XXe siècle.
Evolution de l'hôpital en France
« L’humanisation de l’hôpital », ainsi nommée, est une affaire qui date du début du XXe siècle : elle s’est véritablement enclenchée avec le mouvement de réforme profonde de l’hôpital dans les années 1930 visant à adapter l’hôpital aux évolutions de la société – aux modes de vie autant qu’aux besoins nouveaux, aux attentes et aux sensibilités nouvelles : aux salles communes de l’hôpital-hospice succèdent les maisons de santé des années 1920, puis l’hôpital d’aujourd’hui, service public, accessible à tous (décret du 17 avril 1945). Les soins gratuits aux indigents, aux « économiquement faibles » deviennent soins payants pour tous les publics. Les assurances sociales sont votées en 1928. L’hôpital se doit d’être « confortable et gai » et les efforts s’inspirent des hôpitaux américains (mobilier, couleurs, confort, portes ouvertes, hôtesses, loisirs...). Les intentions sont fortes d’en faire un lieu idéal, rassurant, accueillant, un refuge salvateur « comme à la maison ». Les moyens financiers ne suivent pas toujours...
Une prise de conscience majeure s’opère en 1958 : le livre Peggy (*1), de Micheline Vernhes, raconte les conditions d’hospitalisation de sa fille de 5 ans à l’hôpital Trousseau (*2), l’interdiction faite à cette mère à rester aux côtés de son enfant – il faut que Peggy soit soignée à l’hôpital, et dans les hôpitaux on sépare les mères de leurs enfants–, alors que l’état de celle-ci s’aggrave puis qu’elle décède. « Sensiblerie », disent alors les médecins de l’époque.
C’est l’époque de la phobie du microbe qui conduit à une restriction de contact absolu entre les parents et l’enfant (parents potentiellement porteurs d’un danger de transmission de microbes), mais aussi de contact avec le personnel médical. Ce qui justifie la séparation des parents de leurs enfants. Des parois vitrées sont installées pour que les parents puissent voir leur enfant à travers la vitre du box.
Mais plutôt que de mettre fin à ce « couloir des familles », on va préférer ne pas avoir recours à l’hospitalisation mère-enfant, mais plutôt raccourcir la durée d’hospitalisation ou ouvrir des hôpitaux de jour pour éviter la séparation parents/enfants. Les parents sont alors considérés comme un facteur de désordre potentiel au sein de l’hôpital, troublant le service médical.
C’est suite au livre Peggy que le ministère de la Santé publie, en 1958, sa première circulaire relative à l’humanisation des hôpitaux.
L’impact des médias, dans les années 1960, est considérable par ce qu’ils donnent à voir. La télévision, les images de la télévision montrent des salles communes vétustes, « surencombrées », et l’opinion publique s’en émeut.
Cette première réforme hospitalo-universitaire modifie en profondeur les structures et le fonctionnement de l’hôpital public. Peu à peu se créent des chambres de un à quatre lits et, en 1973, s’aménagent des chambres pour l’accueil des parents des enfants hospitalisés. Des efforts d’investissement sont réclamés pour la « modernisation » de l’hôpital et par l’élévation du niveau de vie.
Entre la science et l'art
Dans un monde de plus en plus technique, et sous la pression de la rentabilité immédiate, autant le soignant que le soigné s’exposent et exposent leur vulnérabilité. Quelles places pour la compassion, l’empathie, l’humanité ? Quelles postures pour le soignant ? Quels apports de l’hypnose
dans la relation de soin ? Stimulantes questions pour le Symposium de l’Institut Milton H. Erickson Paris Ile-de-France qui a eu lieu à Paris le samedi 6 décembre 2014.
Stimulantes questions qui m’invitent à nous pencher sur quelques évolutions majeures concomitantes à l’évolution du soin en France.
Un paradoxe
« Réhumaniser le soin », un thème qui semble provocateur en soi et qui pourtant attire l’intérêt à l’heure où la relation est chahutée par les techniques d’analyse et d’imagerie médicales, les outils d’évaluation autant que par les technologies du numérique. Ici et là, les titres fusent et cohabitent la « réhumanisation de l’humanitaire » et « des robots plus humains ».
Présupposerions-nous qu’il est un manque d’humain dans le soin ?
Mais qu’est-ce que le soin ? Dans ses différentes acceptions, le soin peut signifier « souci, préoccupation, relatif à un objet, une personne », mais également « attachement de l’esprit, de la pensée pour quelque chose » autant qu’« intérêt et attention que l’on a pour quelqu’un ».
Il est aussi « effort, mal que l’on se donne pour aboutir ». En d’autres termes, le soin peut se définir comme une attention portée à l’autre, à son bien-être, à sa santé, ou encore comme acte visant à entretenir, à préserver ou à améliorer cet autre. Soin infirmier, il est considéré comme regroupant l’ensemble des actes prodigués à des individus qui en ont besoin, sans distinction d’âge, de sexe ni d’origine, il désigne une pratique et une posture morale. Le soin porte déjà en lui l’humain. Paradoxe à première vue, donc ! Alors, mettre plus d’humain dans l’humain ? L’humain se serait-il égaré de l’humain ?
Aussi, qu'est-ce que humaniser ? Et qui plus est, réhumaniser ?
Est-ce donner la forme, la nature humaine à un être, une chose, un objet ? Est-ce apporter du bien-être d’humain à humain ?
Est-ce rendre plus humain ? Est-ce devenir plus doux, plus compréhensif, plus compatissant ? L’humain a cherché à soigner les autres humains depuis le fond des âges… A soigner, à soulager, à guérir... Abordons quelques pans, quelques traces de l’histoire du soin depuis, simplement, le début du XXe siècle.
Evolution de l'hôpital en France
« L’humanisation de l’hôpital », ainsi nommée, est une affaire qui date du début du XXe siècle : elle s’est véritablement enclenchée avec le mouvement de réforme profonde de l’hôpital dans les années 1930 visant à adapter l’hôpital aux évolutions de la société – aux modes de vie autant qu’aux besoins nouveaux, aux attentes et aux sensibilités nouvelles : aux salles communes de l’hôpital-hospice succèdent les maisons de santé des années 1920, puis l’hôpital d’aujourd’hui, service public, accessible à tous (décret du 17 avril 1945). Les soins gratuits aux indigents, aux « économiquement faibles » deviennent soins payants pour tous les publics. Les assurances sociales sont votées en 1928. L’hôpital se doit d’être « confortable et gai » et les efforts s’inspirent des hôpitaux américains (mobilier, couleurs, confort, portes ouvertes, hôtesses, loisirs...). Les intentions sont fortes d’en faire un lieu idéal, rassurant, accueillant, un refuge salvateur « comme à la maison ». Les moyens financiers ne suivent pas toujours...
Une prise de conscience majeure s’opère en 1958 : le livre Peggy (*1), de Micheline Vernhes, raconte les conditions d’hospitalisation de sa fille de 5 ans à l’hôpital Trousseau (*2), l’interdiction faite à cette mère à rester aux côtés de son enfant – il faut que Peggy soit soignée à l’hôpital, et dans les hôpitaux on sépare les mères de leurs enfants–, alors que l’état de celle-ci s’aggrave puis qu’elle décède. « Sensiblerie », disent alors les médecins de l’époque.
C’est l’époque de la phobie du microbe qui conduit à une restriction de contact absolu entre les parents et l’enfant (parents potentiellement porteurs d’un danger de transmission de microbes), mais aussi de contact avec le personnel médical. Ce qui justifie la séparation des parents de leurs enfants. Des parois vitrées sont installées pour que les parents puissent voir leur enfant à travers la vitre du box.
Mais plutôt que de mettre fin à ce « couloir des familles », on va préférer ne pas avoir recours à l’hospitalisation mère-enfant, mais plutôt raccourcir la durée d’hospitalisation ou ouvrir des hôpitaux de jour pour éviter la séparation parents/enfants. Les parents sont alors considérés comme un facteur de désordre potentiel au sein de l’hôpital, troublant le service médical.
C’est suite au livre Peggy que le ministère de la Santé publie, en 1958, sa première circulaire relative à l’humanisation des hôpitaux.
L’impact des médias, dans les années 1960, est considérable par ce qu’ils donnent à voir. La télévision, les images de la télévision montrent des salles communes vétustes, « surencombrées », et l’opinion publique s’en émeut.
Cette première réforme hospitalo-universitaire modifie en profondeur les structures et le fonctionnement de l’hôpital public. Peu à peu se créent des chambres de un à quatre lits et, en 1973, s’aménagent des chambres pour l’accueil des parents des enfants hospitalisés. Des efforts d’investissement sont réclamés pour la « modernisation » de l’hôpital et par l’élévation du niveau de vie.
Laurent GROSS & Christine GUILLOUX
Christine Guilloux
Psychologue-psychothérapeute, formatrice et conférencière, formée à l'Hypnose Ericksonienne, à la Thérapie Brève de Palo Alto, à l'EMDR et à l'IMO, à la SE et aux thérapies énergétiques tant en Europe qu'aux États-Unis, Vice-Présidente de la Société Française d'Hypnose, Présidente fondatrice de l'Institut Milton H. Erickson Centre-France devenu Institut Milton H. Erickson Paris Ile-de-France. Rédactrice des Newsletters de la Société Européenne d'Hypnose (ESH) et de la Milton H. Erickson Foundation de Phoenix.
Au cours de ces 2 dernières années, j'ai eu le plaisir d'accompagner Christine dans le montage et l'évolution de l'IMHEIDF...
Psychologue-psychothérapeute, formatrice et conférencière, formée à l'Hypnose Ericksonienne, à la Thérapie Brève de Palo Alto, à l'EMDR et à l'IMO, à la SE et aux thérapies énergétiques tant en Europe qu'aux États-Unis, Vice-Présidente de la Société Française d'Hypnose, Présidente fondatrice de l'Institut Milton H. Erickson Centre-France devenu Institut Milton H. Erickson Paris Ile-de-France. Rédactrice des Newsletters de la Société Européenne d'Hypnose (ESH) et de la Milton H. Erickson Foundation de Phoenix.
Au cours de ces 2 dernières années, j'ai eu le plaisir d'accompagner Christine dans le montage et l'évolution de l'IMHEIDF...
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Hypnose, Paradoxe Non-Vouloir. Drs Bouaziz et Gaudin
L’un des apprentissages les plus difficiles du soignant est d’accepter de ne pas avoir réponse à tout, pour tous ses patients. Accepter de ne pas toujours chercher à changer l’autre pour le laisser libre d’évoluer par lui-même. Une leçon d’humilité.
Double lien thérapeutique et résistance. Dr Milton Erickson
Roxanna nous a ouvert les pages de ce premier numéro de l’année. Nul autre que son père Milton ne pouvait en conclure les articles. Il nous démontre en pratique comment l’utilisation des résistances chez cet enfant va l’accompagner vers le succès. Il fallait oser…
Une page se tourne... Edito du Dr Garden-Brèche
Les pages d’une année qui s’achève se referment à peine. Déjà, fruits de l’automne, des feuilles vierges virevoltent et s’offrent à nous pour de nouveaux chapitres à écrire. Et puis l’inattendu survient, juste là, lorsqu’on s’y attend le moins.
Enfants hyperactifs et Hypnose Ericksonienne. Dr Jean-François Marquet
Dans ce remarquable article, Jean-François Marquet, pédopsychiatre et praticien en hypnose, nous démontre que les étiquettes liées à la nosographie et qui collent aux patients sont souvent délétères. Il vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’hyperactivité de l’enfant et aussi quelques-uns de ses secrets thérapeutiques.
Un voyage mouvementé..
« Qui était mon père Milton Erickson ? ». Roxanna Erickson
Le Dr Erickson Klein, l’une des filles de Milton H. Erickson, lève ici le voile, en exclusivité pour notre revue et pour la première fois, sur son point de vue de l’essence de la contribution de Milton Erickson à la psychothérapie. Son opinion que l’« Espoir » représente mieux encore l’élément central du travail d’Erikson que l’« Utilisation » est présentée et renforcée par l’histoire personnelle de sa vie dans la maison familiale avec son père.
Tout cela n’a ni queue ni tête. Dr Stefano Colombo
Il pleut. Il devrait neiger. Il ne neige pas, il pleut. Donc, il ne fait pas beau vu qu’il pleut et il ne neige pas.
La météo est le contenu le plus rapidement disponible quand on ne sait pas quoi dire.
En coulisse avec nous… Dr Garden-Brèche
Si notre conception du temps en thérapie, telle que nous l’exposons lors de nos séminaires*, veut que passé, présent et futur coexistent en permanence, alors tout devient possible. Boire aux racines du temps écoulé pour le (re)-vivre autrement et dessiner un présent initiateur de nouvelles graines du futur. Elles germeront pour éclore en des instants créatifs et intuitifs. Ainsi fut construit ce premier numéro de l’année, dans l’urgence et la passion, autour de l’équipe naissante présentée dans l’édito.
« Entre en gare… »... Sophie Cohen, Marseille…
Comment une expérience lors de nos voyages en train peut-elle devenir un apprentissage ? Incongru, non ? Et pourtant si nous déployons nos antennes, il se passe quelque chose…
Avant de monter dans le train ; il y a l’expérience de la gare. Cet endroit souvent ouvert aux quatre vents. Toutes sortes de voyageurs s’y pressent. Il y a les hommes et les femmes d’affaires avec leurs ordinateurs qui ont l’air si sérieux.
L’un des apprentissages les plus difficiles du soignant est d’accepter de ne pas avoir réponse à tout, pour tous ses patients. Accepter de ne pas toujours chercher à changer l’autre pour le laisser libre d’évoluer par lui-même. Une leçon d’humilité.
Double lien thérapeutique et résistance. Dr Milton Erickson
Roxanna nous a ouvert les pages de ce premier numéro de l’année. Nul autre que son père Milton ne pouvait en conclure les articles. Il nous démontre en pratique comment l’utilisation des résistances chez cet enfant va l’accompagner vers le succès. Il fallait oser…
Une page se tourne... Edito du Dr Garden-Brèche
Les pages d’une année qui s’achève se referment à peine. Déjà, fruits de l’automne, des feuilles vierges virevoltent et s’offrent à nous pour de nouveaux chapitres à écrire. Et puis l’inattendu survient, juste là, lorsqu’on s’y attend le moins.
Enfants hyperactifs et Hypnose Ericksonienne. Dr Jean-François Marquet
Dans ce remarquable article, Jean-François Marquet, pédopsychiatre et praticien en hypnose, nous démontre que les étiquettes liées à la nosographie et qui collent aux patients sont souvent délétères. Il vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’hyperactivité de l’enfant et aussi quelques-uns de ses secrets thérapeutiques.
Un voyage mouvementé..
« Qui était mon père Milton Erickson ? ». Roxanna Erickson
Le Dr Erickson Klein, l’une des filles de Milton H. Erickson, lève ici le voile, en exclusivité pour notre revue et pour la première fois, sur son point de vue de l’essence de la contribution de Milton Erickson à la psychothérapie. Son opinion que l’« Espoir » représente mieux encore l’élément central du travail d’Erikson que l’« Utilisation » est présentée et renforcée par l’histoire personnelle de sa vie dans la maison familiale avec son père.
Tout cela n’a ni queue ni tête. Dr Stefano Colombo
Il pleut. Il devrait neiger. Il ne neige pas, il pleut. Donc, il ne fait pas beau vu qu’il pleut et il ne neige pas.
La météo est le contenu le plus rapidement disponible quand on ne sait pas quoi dire.
En coulisse avec nous… Dr Garden-Brèche
Si notre conception du temps en thérapie, telle que nous l’exposons lors de nos séminaires*, veut que passé, présent et futur coexistent en permanence, alors tout devient possible. Boire aux racines du temps écoulé pour le (re)-vivre autrement et dessiner un présent initiateur de nouvelles graines du futur. Elles germeront pour éclore en des instants créatifs et intuitifs. Ainsi fut construit ce premier numéro de l’année, dans l’urgence et la passion, autour de l’équipe naissante présentée dans l’édito.
« Entre en gare… »... Sophie Cohen, Marseille…
Comment une expérience lors de nos voyages en train peut-elle devenir un apprentissage ? Incongru, non ? Et pourtant si nous déployons nos antennes, il se passe quelque chose…
Avant de monter dans le train ; il y a l’expérience de la gare. Cet endroit souvent ouvert aux quatre vents. Toutes sortes de voyageurs s’y pressent. Il y a les hommes et les femmes d’affaires avec leurs ordinateurs qui ont l’air si sérieux.