Après avoir étudié de façon très intense avec Liébault, Bernheim qui était professeur de clinique à l'université de Nancy, commence aussi à utiliser la thérapeutique hypnotique et à noter les avantages qu'elle procure.
Plus subtil que Charcot à Paris, ayant le sens de l'humour, ne dédaignent pas l'ironie, il n'a aucune disposition d'esprit à être dupe. Au contraire, le premier, il démystifie l'état hypnotique: le premier, "il porte la hacha dans le dogme de l'hystérie".
Il va, en 1882, au-devant d'un médecin sans titre, au-devant de Liébault, pour découvrir l'existence des phénomènes hypnotiques
Cela nous apparaît inimaginable, aujourd'hui, où le mandarinat a sclérosé toutes les initiatives de cette sorte, et où "un officiel investi", de part sa fonction même, à la science infuse, ne traverserait pas le trottoir d'en face pour assister à des expériences non orthodoxes pratiquées par un sans-grade.
Et donc, Il va perfectionner les techniques utilisées par Liébault et créé finalement les bases scientifiques de l'hypnothérapie moderne. Ses travaux vont d'ailleurs marquer la fin du magnétisme animal.
Il faut cependant signaler que Bernheim a substitué à la conception de suggestibilité par le sommeil provoqué de Liébault la conception de suggestibilité normale à l'état de veille.
Pour Liébault, comme pour Faria, la suggestion, c'est-à-dire "l'idée introduite dans le cerveau est, la clef de l'Hypnose". Hypnotisable, ne signifie donc pas, hystérie, ni même névropathe.
"C'est la suggestion qui domine la plupart des manifestations de l'hypnose; les prétendus phénomènes physiques ne sont, suivant moi, que des phénomènes psychiques". C'est sur ces principes que va se former l'école de Nancy. Petit à petit, on remplacera l'hypnose par la suggestion à l'état vigile, voir même l'autosuggestion (la célèbre méthode Coué).
L'Hypnose n'est absolument pas une névropathie spontanée dans un cas, provoquée dans l'autre comme le voulait la Salpétrière. L'école de Nancy va s'opposer à celle de la Salpétrière car Bernheim va reprocher à Charcot de créer artificiellement les grandes crises hystériques.
Pour Bernheim, le sommeil hypnotique n'est absolument pas nécessaire pour obtenir les phénomènes dits Hypnotiques comme l'anesthésie, la contracture, etc ...
Selon lui, tous ces phénomènes peuvent provoqués par simple suggestion à l'état de veille et par conséquent sans sommeil.
Tout est dans la suggestion, et Bernheim affirme catégoriquement : "Les phénomènes de suggestion ne sont pas fonction d'un état magnétique (voir Mesmer), ni d'un état Hypnotique (voir Braid), ni d'un sommeil provoqué (voir Liébault).
Ils sont fonction d'une propriété physiologique du cerveau qui peut être actionnée à l'état de veille, la suggestibilité".
La suggestibilité peut se définir comme l'aptitude du cerveau à recevoir ou évoquer des idées et sa tendance à les réalise, à les transformer en actes.
C'est à partir des travaux de l'école de Nancy, vers 1889, que Freud va être mis sur la voie de ses recherches sur le conflit, la névrose et l'inconscient.
Plus subtil que Charcot à Paris, ayant le sens de l'humour, ne dédaignent pas l'ironie, il n'a aucune disposition d'esprit à être dupe. Au contraire, le premier, il démystifie l'état hypnotique: le premier, "il porte la hacha dans le dogme de l'hystérie".
Il va, en 1882, au-devant d'un médecin sans titre, au-devant de Liébault, pour découvrir l'existence des phénomènes hypnotiques
Cela nous apparaît inimaginable, aujourd'hui, où le mandarinat a sclérosé toutes les initiatives de cette sorte, et où "un officiel investi", de part sa fonction même, à la science infuse, ne traverserait pas le trottoir d'en face pour assister à des expériences non orthodoxes pratiquées par un sans-grade.
Et donc, Il va perfectionner les techniques utilisées par Liébault et créé finalement les bases scientifiques de l'hypnothérapie moderne. Ses travaux vont d'ailleurs marquer la fin du magnétisme animal.
Il faut cependant signaler que Bernheim a substitué à la conception de suggestibilité par le sommeil provoqué de Liébault la conception de suggestibilité normale à l'état de veille.
Pour Liébault, comme pour Faria, la suggestion, c'est-à-dire "l'idée introduite dans le cerveau est, la clef de l'Hypnose". Hypnotisable, ne signifie donc pas, hystérie, ni même névropathe.
"C'est la suggestion qui domine la plupart des manifestations de l'hypnose; les prétendus phénomènes physiques ne sont, suivant moi, que des phénomènes psychiques". C'est sur ces principes que va se former l'école de Nancy. Petit à petit, on remplacera l'hypnose par la suggestion à l'état vigile, voir même l'autosuggestion (la célèbre méthode Coué).
L'Hypnose n'est absolument pas une névropathie spontanée dans un cas, provoquée dans l'autre comme le voulait la Salpétrière. L'école de Nancy va s'opposer à celle de la Salpétrière car Bernheim va reprocher à Charcot de créer artificiellement les grandes crises hystériques.
Pour Bernheim, le sommeil hypnotique n'est absolument pas nécessaire pour obtenir les phénomènes dits Hypnotiques comme l'anesthésie, la contracture, etc ...
Selon lui, tous ces phénomènes peuvent provoqués par simple suggestion à l'état de veille et par conséquent sans sommeil.
Tout est dans la suggestion, et Bernheim affirme catégoriquement : "Les phénomènes de suggestion ne sont pas fonction d'un état magnétique (voir Mesmer), ni d'un état Hypnotique (voir Braid), ni d'un sommeil provoqué (voir Liébault).
Ils sont fonction d'une propriété physiologique du cerveau qui peut être actionnée à l'état de veille, la suggestibilité".
La suggestibilité peut se définir comme l'aptitude du cerveau à recevoir ou évoquer des idées et sa tendance à les réalise, à les transformer en actes.
C'est à partir des travaux de l'école de Nancy, vers 1889, que Freud va être mis sur la voie de ses recherches sur le conflit, la névrose et l'inconscient.